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Rire de tout et se jouer de tout ?

Peut-on rire de tout ? Cette question peut aussi bien être le sujet sur lequel les bacheliers plancheront cette année pour l’épreuve de philo qu’un sujet lancé à la cantonade lors d’un apéritif entre amis.

Si la question n’est jamais vraiment tranchée car elle trouve des adeptes dans les 2 camps, elle devient encore plus passionnante si on la formule ainsi : peut-on rire de tout, tout le temps, avec nos enfants ?

Avec nos enfants, peut-on rire à la piscine ? Peut-on rire en promenade ? Peut-on rire dans la queue du supermarché ? Peut-on rire en se préparant pour l’école ? Peut-on rire quand on est en retard pour la cinquantième fois de la semaine ? Peut-on rire d’une colère qui finit par terre, à se relouer et à taper dans tous les sens ? Peut-on rire de la peur du noir ? du pipi au lit ? du sentiment de solitude (« personne ne veut jouer avec moi ! ») ?

La réponse à ces questions n’est pas aisée. « Un peu d’autorité ne peut pas faire de mal », pensent certains. « Rire à la piscine, fastoche ! Mais pas quand son comportement est horripilant », diront d’autres.

Doit-on rire de tout avec son enfant ?

Et si on posait la question différemment : non pas « peut-on » mais plutôt « doit-on » ; doit-on rire de tout avec nos enfants ? Doit-on rire quand il y a une grande joie, une découverte, un chagrin ?

A cette question, Lawrence Cohen, psychologue américain, spécialiste du jeu des enfants et des thérapies par le jeu, répond qu’un moment d’humour permet de transformer un moment pénible en quelque chose de drôle, de joyeux et qui contribuerait même à renforcer le lien parent/enfant.

Un enfant rirait en moyenne 300 fois par jour (quand l’adulte lui rirait 10 ou 15 fois moins !).

Même si le quotidien avec les enfants est souvent borné par des contraintes (« dodo à 20h ! »), et émaillé de négociations pas toujours agréables (« non, non, tu ne frappes pas ta sœur même si elle a pris ton jouet »), permettre à son enfant de rire souvent l’aide à grandir et à s’épanouir.

Rire oui, mais comment ?

Après une journée à avoir couru par monts et par vaux, avoir essuyé certaines déceptions, ou avoir carrément subi de grosses pressions professionnelles ou personnelles, il n’est pas toujours facile d’avoir envie de rire. On se sent vidé et irritable. Pas idéal pour échanger un bon moment de détente.

Pourtant, si le rire renforce la confiance et la complicité entre enfant et parent, il est aussi un formidable vecteur de détente : rire un bon coup permet souvent de faire redescendre la pression !

Jouer !

Rien de tel alors que de s’amuser en famille. Rien de tel que jouer. A ce mot « jeu », nombre de parents sentent déjà l’ennui les envahir : « ha ! jouer avec les enfants, 5 minutes…et encore, quel ennui ! »

Et pourtant ! Retrouver un peu de légèreté, de créativité et même d’extravagance par le jeu a de nombreuses vertus.

  • Le jeu permet de s’amuser, de se relier à l’autre, comme nous l’avons vu plus haut.
  • Il est utile pour sortir l’enfant de sa coquille : isolé, n’osant pas dire ce qu’il a sur le cœur après une journée d’école, se posant des questions sans trop savoir comment les formuler…
  • Le jeu est la façon la plus naturelle et la plus pacifiste pour les petits de soigner les contrariétés qu’ils peuvent vivre.

Jeux sensoriels, jeux de motricité fine, jeux de langue et d’imagination…Il y a mille et une façons de jouer avec son enfant. Parfois, il suffit simplement de réapprendre un certain lâcher-prise et d’avoir quelques bons tuyaux qu’on vous livre ici !

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